Elisabeth Eyer-Frietsch

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Huldigung Baden-Baden

UNSER BLAUER PLANET

84a Der blaue Planet

hellblau

Alle Bilder sind nach Visionen als Einzelstücke entstanden und nachträglich als Geschichtsbuch zusammengewachsen - ein sehr arbeitsintensives Gesamtwerk

Elisabeth Eyer-Frietsch

Geboren am 25.01.1927 in Baden-Baden. 2 Kinder (Daniele, Christian). Nach der Höheren Handels- schule Baden-Baden, mit Abschluss mittlere Reife, Wirtschaftsoberschule Karlsruhe, Studium an der Fernakademie Paul Linke Karlsruhe, danach Fachhochschule für moderne Gestaltung Pforzheim. Lehrtätigkeit am Richard-Wagner-Gym-nasium Baden-Baden und der Volkshochschule Baden-Baden (ca. 28 Jahre). Auftragsarbeiten für Burda-Moden u.a.

Von früh auf, graphische und farbliche Umsetzung von Bau- und Modestilen, aus allen Zeiten. Schwerpunkt: Kunst deralten Ägypter, auf unsere Zeit zu übertragen. Stichwort: Themenmalerei in ausgewogener, geometrisch-farblicher Ordnung, Symbole, Kreise - Attribute etc. Daraus entstand in Jahrzehnten ein Gesamtkunstwerk, (Graphiken, Gemälde, Textil-, Porzellan- Keramik- und Möbelmalerei), oft mit Bezug auf die altägyptische Kunst und Belle-Epoque-Architektur im deutschen Südwesten ( Baden-Baden), in einer seit Jahrzehnten verfeinerten Technik, mit modernen Kopier- und Fotoanteilen.

Zeitungs- und Funkinterviews. SWR Projekt: "Zeitenwende - Zeugnisse des Jahrhunderts". Der Beitrag ist unter: Leben in Baden-Baden, in den 30er und 40er Jahren - Schnitzeljagd und Maskenball, zu finden.

84b Der blaue Planet

Begegnung mit Elisabeth

Sie hat eine lila Villa - am Berg - mit schneeweissen geschwungenen Gittern an den Fenstern - bemalte Kacheln auf den Türschwellen - weisse geschwungene Treppen wie ... . Nein, kein Wie. Einmalig, nicht vergleichbar - Atem nehmend. Das gibt es nicht!

Klein und schlank ist sie - bei ihr lebt und blüht und flattert alles - selbst die Sessellehnen der mattrosa Stühle haben kleine Blätter und Ornamente - von ihr bemalt.

Jugendstil, wohin man sieht - ein Farbendschungel über drei Etagen. Tüll - Seide - Grün - Türkis - Goldtupfen - Märchen aus Arabien - Nubien - Russland, die aus den Wänden fallen. Mittelpunkt - Perspektiven - Kreise - und immer wieder Gold. Geborgenheit und Chaos.

Symmetrie - Gesetze - Gebote, und der Zauber eines Menschen, der so ruhig und doch so quirlig, selbstverständlich alt und jung, uneitel und so überzeugend ist.

Eine kleine Quelle, die nach allen Seiten spriesst und fliesst, weis und vergisst, schwebt und lebt, und schusselt in allen Ecken, füllt Teetassen mit Mustern und Blumen, die grad auf der Tischdecke blühen.

Farben - Licht - Transparenz - immer Flut - aber in ihrer Seele, ist die Ordnung der Engel. Ihre Augen sind kleine keltische Urgesteine - keine Vulkane, keine lauten Erkenntnisse nach Aussen. Sie kann - sie tut - SIE IST.

In dieses Haus passt nichts Fremdes, kein “Stil” - sie ist IHR Stil - in sich tiefe Geschlossenheit, eine zärtliche Hundertwasser- Sie.

Als ich Elisabeth das letzte Mal sah, trug sie einen langen Ohrring mit fünf oder sechs dicken Perlen - es würde mich nicht wundern, wenn ich daran ziehe, und es käme der Zar oder der Papst!

... Zauber von Millionen Seidenfäden - von schillernden Schmetterlingen, die einmal unter den Regenbogen tauchten - die Perlen der Meere mitbrachten - die silberne Harfe des Regens streiften und bei Elisabeth hängen blieben.

Eine Nachbarin

Elisabeth Eyer-Frietsch

Née le 25.01.1927 à Baden-Baden. Deux enfants (Danièle et Christian). Après l’école supérieure de commerce de Baden-Baden avec la Brevet, Ecole supérieure d’économie ménagère à Karlsruhe, études par téléenseignement à l’Académie Paul Linke de Karlsruhe, puis à l’Ecole supérieure de graphisme moderne à Pforzheim. Activité d’enseignante au Lycée Richard Wagner et à l’Université Populaire de Baden-Baden pendant 28 ans. Travaux entre autres en collaboration avec Burda-Moden.

Très tôt transformation graphique et en couleurs des style d’architecture et de mode de tous les temps centrée sur une adaptation de l’art de l’antique Egypte à notre époque.. Peinture d’après des thèmes en ordre équilibré, en couleurs et avec des formes géométriques, des symboles, des cercles d’attributs, etc.

C’est ainsi que s’est développée en plusieurs décennies une création artistique totale (dessin, peinture, peinture sur étoffe, porcelaine, céramique et meubles) en rapport avec l’art de l’antique Egypte et l’architecture de la Belle Epoque de l’Allemagne du sud-ouest, avec une technique qui s’est affinée au cours du temps, avec des éléments modernes copiés ou photographiés.
Des interviews dans les journaux et à la radio. Projet de la télévision du sud-ouest : »Changement d’époques- Témoignages sur le siècle ».

On trouvera l’émission sous le titre de »Vivre à Baden-Baden dans les années 30 et 40. Rallie-papier et bal masqué. » http://www.swr.de/swr2/zeitenwende/zeugnisse/index d.html

On a réalisé un film avec la télévision du sud-ouest »Hommage à Baden-Baden » et un film sur vidéo avec la musique d’un compositeur bulgare. Ce film a reçu un très bon accueil en Allemagne, en Russie et en France.
(« Tableaux d’une artiste heureuse et jeune » »Le charme de ces tableaux nous touche »)

Expositions en Allemagne du sud-ouest depuis 1960. D’autres expositions prévues pour 2005. Membre fondateur de l’association artistique »Hommage à Baden-Baden.

Rencontre avec Elisabeth

Elle a une villa violette sur les hauteurs avec d’élégants grillages d’un blanc éclatant aux fenêtres, des escaliers blancs pleins d’élan. Non, on ne peut pas dire comment. C’est unique, incomparable, ça vous coupe le souffle.
On ne peut y croire.

Elle est petite et mince, tout chez elle est vie, floraison, épanouissement, vibration. Même les dossiers des chaises roses sont couverts de petites feuilles et d’ornements qu’elle a peints.

Art 1900 partout où se porte le regard. Une jungle colorée sur trois étages. Du tulle, de la soie, du vert, des touches de turquoise et d’or, des contes d’Orient,de Nubie, de Russie sur tous les murs. Un centre, des perspectives, des cercles et de nouveau de l’or. Un chaos tutélaire.

Symétrie, lois, règles et le charme d’un être calme malgré son incessante activité, dont on accepte l’âge réel et la jeunesse d’esprit dans sa convaincante simplicité.

Une petite source qui jaillit et coule dans tous les sens, sait et oublie, flotte et vit, s’active en désordre dans tous les coins, remplit les tasses des motifs et des fleurs qu’on peut voir aussi sur les nappes.

Des couleurs, de la lumière, de la transparence coulent à flot, mais dans son âme règne un ordre angélique. Ses yeux sont d’antiques petites pierres celtes et pas des volcans proclamant pour l’extérieur les découvertes qu’elle a faites. Elle peut, elle fait, elle est.

Dans cette maison pas de place pour un style étranger. Elle est son style, refermée sur elle-même, un Hundertwasser féminin et délicat.

Lors de notre dernière rencontre elle portait une longue boucle d’oreille avec 5 ou 6 grosses perles. Je croyais qu’il suffisait d’y toucher pour faire apparaître le tsar ou le pape.

Charme de milliers de fils de soie et de papillons multicolores qui ont plongé dans un arc-en-ciel et en ont ramené les perles de la mer, qui ont effleuré la harpe de la pluie et sont restés auprès d’Elisabeth.

Une voisine